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Créations

Zéphyr
Jacques Demierre

pour 9 voix, 3 percussions, piano et système de diffusion
 

« Ici, les musiciennes de Batida et Polhymnia forment une harpe éolienne. Une harpe éolienne faite de cordes vocales tendues autour de matériaux percussifs résonant. Peu à peu, le vent s’introduit dans l’instrument, modulant les sons produits, selon les variations de sa propre vitesse. Témoignage du mouvement du vent, mais aussi, traces d’un passage qui raconte avant tout les sons que le vent active au contact des objets qu’il rencontre. Force élémentaire depuis toujours, nous ramenant sans cesse à l’origine du monde, c’est le vent lui-même qui joue de cette harpe, instrument que, par ailleurs, on disait placer sur le rebord d’une fenêtre entrouverte, espace ouvert aux interactions entre microcosme et macrocosme. [J.D.] »

Commande soutenue par Nicati de Luze
 

Concert de saison de l'Ensemble Polhymnia

Genève - Eglise Saint Germain - Mai, 2021

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Depuis que le silence n'est plus le père de la musique
Xavier Dayer

pour voix féminines et ensemble
 

poèmes de Nicolas Bouvier extraits de « Le Dehors et le Dedans »
Avec l’aimable autorisation d’Eliane Bouvier et des Editions Zoé - https://www.editionszoe.ch

Création mondiale


Commande soutenue par Pro Helvetia

Concert de saison de l'Ensemble Polhymnia

Genève - Janvier, 2021

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Il restera la mer
Nicolas Bolens 

pour ensemble féminin, 3 percussionnistes, 2 claviéristes et électronique
 

« Il restera la mer » s’intègre dans un projet réunissant l’ensemble Batida et l’ensemble vocal féminin Polhymnia. Ce projet est centré autour d’un espace, celui de la Méditerranée, espace lié à un grand nombre de voyages, de migrations, de drames, et parfois aussi de rencontres improbables. Dans cette pièce j’ai voulu amener la rencontre d’un monde vocal narratif amené par l’ensemble Polhymnia avec un univers sonore descriptif et très ouvert que l’ensemble Batida pourra interpréter et enrichir largement. 

Les textes sont d’une part la diffusion de furtifs extraits de journaux télévisés, d’autre part un poème de Paul Celan tiré de « Sprachgitter » (« Grille de Parole »). Il y a donc rencontre d’une expression directe, informative et basée sur l’illusoire objectivité des chiffres, avec l’univers poétique de Paul Celan, mystérieux et parfois hermétique. 

L’ensemble Batida offre la perspective d’un monde sonore original, imaginatif, celle d’un travail de création qui va bien au-delà de la partition. Les qualités et le professionnalisme de l’ensemble vocal Polhymnia m’ont permis d’envisager de nombreux croisements entre ces recherches acoustiques et le monde vocal. 

Des mots, des souffles, des lignes mélodiques trouvent ici leurs sens en tant que sources sonores aussi bien que par leur sémantique. 

Nicolas Bolens
 

Pour écouter Il restera la mer de Nicolas Bolens clicquez sur le lien suivant : 
https://soundcloud.com/ensemble-polhymnia/nicolas-bolens-il-restera-la-mer-vd 


Concert #2 de saison 2020

Genève - Janvier, 2020

Commanditaire : Ensemble polhymnia

The Cold
Arturo Corrales

pour choeur féminin, 2 synths et 3 percussionnistes

Le Nord, destination utopique de multiples migrations provenant d’Amérique latine, d’Afrique, du Moyen Orient… Nord froid, non seulement en temperature et cieux gris, mais souvent aussi dans les relations humaines et dans l'absence de fraternité. Beaucoup de migrants, des millions sont tués, blessés dans leur corps et leur âme par le Froid. Je suis moi même un migrant, cette situation personnelle a rendu le choix d’un texte particulièrement difficile, et surtout, le ton de voix à adopter pour traiter ce sujet : Doit-on se lamenter et pleurer ? Dénoncer ou signaler ? Rire et danser sur nos peines comme cela se fait dans le Sud ?

Le ton de voix finalement adopté pour cette création musicale renvoie aux sonorités de la pop-music des années 80 et du répertoire baroque, avec une simplicité et une clarté un brin ironiques mais sincères. Le “son” est calqué sur la musique de  Laurie Anderson autant que de Purcell, et les paroles choisies résonnent dans ce contexte de manière particulièrement âpre et décalée. Cette sensation est amplifiée  par le fait que ce sont les instruments qui parlent (vocoder, talk box, guimbardes) et le choeur qui sonne comme un synthétiseur humain.

La musique réalise en permanence un mouvement ascensionnel, comme dans l’illusion auditive connue comme gamme de Shepard : image sonore de cet éternel flux migratoire qui amène finalement un peu de chaleur humaine dans ce Nord qui en a tellement besoin…

Cette musique est dédiée à Joseph Karl Doetsch, mon très cher ami et maître, grand défenseur de la musique vocale à El Salvador ; et qui pendant l’écriture de cette pièce a aussi réalisé également  un dernier voyage vers le Haut.

 

 

Pour écouter The Cold d'Arturo Corrales, clicquez sur le lien suivant : 

https://soundcloud.com/ensemble-polhymnia/arturo-corrales-the-cold-5

 

 

Textes provenant de Laurie Anderson’s O Superman – quotations from Massenet’s Le Cid

& Heorodotus Histories (inscription over the entrance of the James Farley Post Office in New York – et Purcell’s The King Arthur (The Cold Song) : 

 

O Superman. O judge. O Mom and Dad. Mom and Dad. O Superman. O judge. O Mom and Dad. Mom and Dad. Hi. I'm not home right now. But if you want to leave a Message, just start talking at the sound of the tone. Hello? This is your Mother. Are you there? Are you Coming home? 

Hello? Is anybody home? Well, you don't know me, But I know you.

And I've got a message to give to you.

Here come the planes. 

So you better get ready. Ready to go. You can come As you are, but pay as you go. Pay as you go.

And I said: OK. Who is this really? And the voice said: This is the hand, the hand that takes. This is the Hand, the hand that takes. 

This is the hand, the hand that takes.

Here come the planes.

They're American planes. Made in America. Smoking or non-smoking? 

And the voice said: Neither snow nor rain nor gloom 

Of night shall stay these couriers from the swift 

Completion of their appointed rounds.

'Cause when love is gone, there's always justice. And when justive is gone, there's always force. 

And when force is gone, there's always Mom. Hi Mom! So hold me, Mom, in your long arms. So hold me, Mom, in your long arms.

In your automatic arms. Your electronic arms. 

In your arms.

So hold me, Mom, in your long arms.

Your petrochemical arms. Your military arms. In your electronic arms. 

 

 

What power art thou?

Who from below

Hast made me rise? Unwillingly and slow

From beds of everlasting snow! 

See'st thou not how stiff

And wondrous old?

Far unfit to bear the bitter cold... 

I can scarcely move Or draw my breath I can scarcely move Or draw my breath 

Let me, let me Let me, let me Freeze again... 

Let me, let me

Freeze again to death! 

 

Concert de saison #2

Studio De Agostini - Genève - Janvier, 2020

Commanditaire :  Ensemble Polhymnia

Derniers soleils
Aki Nakamura

pour chœur de femmes et ensemble


Cette pièce est inspirée d’un extrait de « Chieko shô », recueil de poèmes composé par Kotaro Takamura (1883-1956) en hommage à sa femme, Chieko. Le texte de Takamura, présenté intacte dans le choeur, s’évanouie par des figures absentes traversant l’ensemble instrumental. Le poète reste auprès de Chieko, il écrit. Elle, a perdu contact avec la réalité.
Une maladie a envahie peu à peu son esprit. Elle voyage, paisible, quand pourtant son corps souffre de la tuberculose. La pièce se termine sur une image touchante. Lorsqu’un jour, Chieko croqua dans un citron, le poète vit dans son regard une petite étincelle de conscience. Chieko sourit, et meurt quelques instants plus tard.


Concert SMC

Lausanne -Mars, 2019

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Le Duiapart
Nicolas Bolens

pour ensemble féminin 


Le Duiapart est né d’une rencontre improbable entre une mélodie traditionnelle indienne et la poésie de Mallarmé.

J’ai entendu cette mélodie lors d’un concert-atelier donné à la HEM de Genève par Maitryee Mahatma (danse kathak), Abhijit Biswas (chant hindustanie) et Nabankur Bhattacharya (tablas). Elle tournait sur elle même semblant n’avoir ni début ni fin, semblant se réinventer à chaque tour. Cela nous conduisait vers un vertige harmonieux qui pouvait peut-être trouver une résonance dans celui qui procure la poésie de Mallarmé dont les vers sont d’une richesse telle que le sens premier des mots laisse place à la sensation pure.

J’ai choisi deux vers tirés du conte philosophique « Igitur » :

  • Le personnage qui, croyant à l’existence du seul Absolu, s’imagine être partout dans un rêve (il agit au point de vue Absolu) trouve l’acte inutile, car il y a et n’y a pas de hasard – il réduit le hasard à l’Infini – qui, dit-il, doit exister quelque part.

  • J’ai recueilli précieusement les moindres atomes du temps dans des étoffes sans cesse épaissies.

Dans le Duiapart ces vers tournent sur eux mêmes en suivant les « tours » de la mélodie indienne. Ils se répètent ne laissant d’abord résonner que certaines syllabes, puis se révélant peu à peu.

Le chœur, divisé en trois groupes, fait résonner le tout de trois endroits différents, créant encore un autre mouvement rotatif dans l’espace d’écoute. 

 

Nicolas Bolens

 

Concert de saison #2 - 2017

Eglise Saint Germain - Novembre, 2017

Commanditaire :  Ensemble Polhymnia

Sous la terre des cris
Xavier Dayer

pour voix féminines, piano et percussion


La Méditerranée est aujourd’hui un lieu d’exil. Les souffrances ignorées se joignent à celles que nous découvrons jour après jour avec effroi. Cette pièce est une image des cris souvent assourdis d’êtres humains fuyant les guerres et la misère pour franchir la mer. L’œuvre est d’un seul tenant me faisant penser à un monolithe qui coule. Le texte chanté se compose de mots épars assemblés librement pour leurs sonorités et les images qu’ils m’évoquent. Les percussions et le piano apparaissent et disparaissent : le mouvement de l’eau qui recouvre.

Xavier Dayer


Concert saison 2016 #2

Grande salle du conservatoire - Novembre, 2016

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Suigetsu
Aki Nakamura

pour chœur de femmes, flûte, harpe et piano
 

Suigetsu, « Eau et Lune » en japonais, est écrite d’après huit Tanka, poèmes médiévaux. Parmi les thématiques riches et profondes parcourant cette poésie, l’eau tient une place singulière. Les gouttes baignées dans la lumière de l’éclair ; la voute céleste dite Rivière‐du-Ciel « Ama no gawa » ; ou encore notre monde ressenti comme écume d’une autre réalité. Une question fondamentale apparaît d’emblée : que signifie notre existence ? « le reflet de lune qui habite l’eau au creux d’une main : réel ? irréel ? J’ai été cela au monde » La voix est traitée différemment selon le caractère de chaque poème. Filtrage des voyelles ou des consonnes, dissociation des mots, des syllabes. Chacune de ces techniques forme un univers particulier auquel se mêle le timbre des instruments – la flûte, la harpe, le piano – d’où l’oscillation entre réel et irréel, son ambiguïté. Un son comme une goutte d’eau n’existe qu’un instant. L’instant de cette pièce, ce reflet de ma vie effleure nos oreilles, et disparaît. Image illusoire.


Saison 2015 de l'Ensemble

Grande salle du Conservatoire - Mai, 2015

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Dans la paix
Nicolas Bolens

pour chœur de femmes et piano à quatre mains
 

L’essence de l’œuvre consiste en trois poèmes de René Char faisant partie de « L’action de la justice est éteinte » et « Poèmes militants », tirés du recueil « Le Marteau sans Maître ». Ces poèmes ont été rédigés entre 1931 et 1932 dans un « état de révolte et de violent pessimisme ». En évoquant le style du poète, André Breton parle d’une « transparence et dureté extrême ». J’aime ces caractéristiques qui se révèlent nécessaires dans mon travail actuel. Ainsi, dans « La Luxure », une partie de piano extrêmement énergique et sonore contraste en permanence avec des voix douces et transparentes. Dans « Les Soleils Chanteurs », le texte est implacablement énoncé « recto tono », sans mouvement mélodique. En alternance, un commentaire chanté, sans mot, reflète une tristesse contenue. « Sommaire » décrit l’impasse dans laquelle se trouve « L’homme criblé de lésions», à travers divers jeux de boucles, mouvements rythmiques et mélodiques tournant sur eux-mêmes. La grave densité du poème conduit néanmoins vers une ouverture : "Au terme de la bourbe insociable, Le sphérique des respirations pénétra dans la paix." Au regard des violences spectaculaires véhiculées dans l’actualité, la pureté du langage de René Char s’est présentée à moi telle une source apaisante.


Saison 2014 de l'Ensemble

Grande salle du Conservatoire - Octobre, 2014

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Halleluya
Léo Collin

pour chœur de femmes et orgue


« Et si la louange, la gratitude étaient un chemin pour faire silence en nous ? Essayer, peu à peu, de chanter au milieu de tous ces bavardages, de toutes les rumeurs du monde. Oui, notre chant pour les apprivoiser. Oui, notre chant qui contaminerait chaque cellule de notre être, chaque pensée et chaque désir… Il deviendrait cette prière qui s’unirait avec toute la création, visible et invisible, pour la gloire de ce qui nous dépasse. Il ouvrirait, même pour un instant, un espace où on pourrait se recueillir, contempler, se reposer. Un temple ouvert au milieu de nos boulevards bruyants. Une oasis perpétuelle au milieu de notre désert. »


Saison des 20 ans de l'Ensemble Polhymnia

Grande salle du Conservatoire - Genève - Avril, 2014

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Triptyque
Christophe Sturzenegger

pour chœur de femmes
 

« Quand j’ai entrepris la composition de cette pièce pour choeur de femmes et cuivres, je venais de lire plusieurs poèmes de Joseph von Eichendorff ; certains avaient attiré mon attention, mais j’ai mis du temps à faire mon choix, tant les textes du poète allemand étaient riches et propices à la musique. 

Peu à peu, mon attention s’est posée sur « Sehnsucht » – Nostalgie –, j’ai commencé à mettre ces vers en musique et le troisième volet de ce Tryptique (le plus développé sans doute) a pris forme. Je dis le troisième volet, car très vite, et ce même si la construction de Sehnsucht me semblait convaincante, je sentais bien que ce poème avait besoin d’une introduction, d’un prélude, en quelque sorte. On ne pouvait pas réussir à entrer correctement dans cette nostalgie, sans s’y être préparé ou sans avoir été contraint de s’y projeter. Il me fallait donc créer une atmosphère qui allait dans ce sens. 

C’est ainsi que j’ai donc décidé de faire précéder « Sehnsucht » par deux poèmes plus courts et contrastés (Der Abend – Le Soir et Neue Liebe – Nouvel Amour) qui allaient permettre de créer l’ambiance voulue et l’état d’esprit adéquat pour rentrer dans ce sentiment si particulier de nostalgie qui m’avait frappé à la lecture des vers de Joseph von Eichendorff. »


Geneva Brass Festival

Temple de la Fusterie - Genève - février, 2012

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Psaume 88
Jean-Selim Abdelmoula

pour chœur de femmes et orgue (ou quintette de cuivre)


« Le texte du Psaume 88 a la particularité d’être extrêmement dramatique, permettant à la musique de refléter de façon assez descriptive les émotions qui s’en dégagent. Il met en scène une personne désespérée que Dieu a abandonnée, tour à tour en appel, plaintive, accusatrice, révoltée angoissée, résignée. Ainsi, les parties calmes – lamentations - et plus vives - supplications, interrogations et appels - peuvent alterner, mais toujours en présence d’un thème tonal, le leitmotiv qui traverse la pièce. »


Geneva Brass Festival

Temple de la Fusterie - Genève - février, 2012

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Si lointaine sa voix
Eric Gaudibert

pour chœur de femmes, flûte à bec et orgue


"Cette nouvelle création commandée par le chœur Polhymnia représente un défi passionnant à relever : celui d'être placé en regard du grand compositeur de la fin du dix-septième siècle français, Marc-Antoine Charpentier.
Il y a un certain nombre d'années, une telle proposition ne m'aurait guère intéressé, car toute mon attention était concentrée sur la recherche d'un langage personnel. Aujourd'hui il m'est tout à fait possible d'intégrer dans une pensée actuelle un langage tonal ou modal et de le façonner selon mon idéal.

Pour les trois parties de cette œuvre chorale j'ai choisi des poèmes de l'écrivain François Debluë, avec lequel j'ai déjà collaboré à plusieurs reprises. La poésie de Debluë est d'apparence très simple, mais elle recèle des trésors de profondeur, sur un ton quelquefois léger et comme douloureusement ironique. Les textes que j'ai utilisés sont extraits d'un recueil intitulé “De la mort prochaine”. 

Voici les titres des trois parties qui seront séparées par des musiques chorales et instrumentales : D'un visage endormi - Petit testament - D'une noire étoile.
La dernière pièce a la particularité d'une part, de citer entièrement une antienne de M.A.Charpentier, chantée à l'office du Vendredi-Saint, d'autre part de s'enchaîner sans interruption avec le dernier morceau du programme “In Nativitate” du même Charpentier."

Eric Gaudibert est subitement disparu en juin 2012, cette oeuvre est une de ces dernières compositions. Vous pouvez lire en téléchargement le vibrant hommage de François Debluë.


Concerts de l'Association des orgues d'Hermance

Hermance - février, 2011

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Psaume 88
Jean-Selim Abdelmoula

pour chœur de femmes et quatuor à cordes

"Imago" est le fruit d’une collaboration entre l’auteur du texte orginal, Maria Rosaria Valentini, et le compositeur de cette oeuvre, Francesco Hoch. Le sujet central de celui-ci est l'utilisation de l'image de la femme dans la société de consommation actuelle. Des Femmes-Images se présentent, exaltant leur propre beauté, non sans une certaine ironie, tout en suivant les stéréotypes rassurants dictés par les médias. Cette représentation de l'image féminine se trouve au centre d’une question actuelle, qui est celle de l'augmentation constante du désir de consommer, favorisée et organisée par la société moderne.»

Festival « Voice » ASM

Lausanne

Septembre, 2009

Commanditaire: 

Association Suisse des Musiciens

Plaines
Nicolas Bolens

pour chœur d'enfants, choeur de femmes et flûte


"Plaines est un ensemble de neuf pièces courtes basées sur neuf haikus de Bashô, l'une des figures majeures de la poésie classique japonaise du XVIIème siècle.
Le haiku est un poème court, presque instantané (la durée d'une respiration) ; et ceux de Bashô allient la grande subtilité de l'art japonais avec une sorte de détachement et une extrême attention à la nature.
Pour présenter musicalement ces neuf extraits de l'oeuvre de Bashô, le mariage d'une flûte, d'un choeur d'enfants et d'un choeur féminin semblait idéal par les relations extrêmement fines qui peuvent se tisser entre ces trois sources sonores.
Les haikus sont ici chantés aussi bien en français qu'en japonais, oscillant délibérément entre ces deux langues ainsi qu'entre les timbres à la fois proches et éloignés des voix d'enfants et des voix de femmes."


Château Rouge

Annemasse - Mars, 2007

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

La jeune châtelaine
Jean-Louis Gand

pour chœur de femmes et flûte


" Ce qui frappe Jean-Louis Gand dans les trois poèmes d’Apollinaire (Alcools) qu’il a choisis c’est le mystère poétique qui les enveloppe d’un bout à l’autre :
« Le premier est un poème de printemps très alerte et pétillant. Le second exprime l’ivresse d’un clair de Lune dans une atmosphère irréelle, presque méditative. Dans la troisième pièce, qui fait partie des Rhénanes, on voit passer des dames sur des barques qui croisent un cortège de saltimbanques. On n’est pas dans un monde au premier degré, c’est évident. » "


Concert rétrospectif 

Dijon - Décembre, 2006

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Les roses de Saadi
Jean-Louis Gand

pour chœur de femmes flûte et violon


Concert de l'Ensemble

Genève - Juin, 2006

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Eternité
Julien-François Zbinden

pour chœur de femmes et orgue


"Eternité op.98 a été composée à partir de quatre poèmes tirés des “Motets de l’ombre et du dimanche” d’Edmond Kaiser, un grand ami disparu, figure emblématique de l’aide aux enfants malheureux et délicat poète à ses heures. J’ai écrit une musique aussi sensible qu’expressive dans la simplicité requise par la beauté de ces textes."


Concert de la cathédrale de Lausanne

Lausanne - Octobre, 2005

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Clair de lune
Jean-Louis Gand

pour chœur de femmes et piano


Saison culturelle de Lancy

Grand Lancy - Avril, 2004

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Le mai
Jean-Louis Gand

pour chœur de femmes et piano


Concert 

Vulbens - février, 2003

Commanditaire : Ensemble Polhymnia

Intermezzo
Eric Gaudibert

pour chœur de femmes, flûte, violon et harpe


« Composée pour le chœur Polhymnia, cette œuvre a pour particularité d’être chantée sur des poèmes de trois langues différentes : en italien, un madrigal de Battista Guarini (1538-1612) ; en allemand, un poème d’amour de Angelus Silesius (1624-1677) ainsi qu’une ballade populaire - “La fille de la lande” - d’Eduard Mörike (1804-1875) ; enfin un fragment d’un grand texte mystique anglais de Gerard Manley Hopkins (1844-1899).
Pour créer une œuvre qui donne un sens à ces différents textes qui n’étaient pas écrits pour être mis ensemble, j’ai entrecroisé les poèmes de façon que les contrastes alternent avec les ressemblances; ainsi une nouvelle “histoire” est née de ces moments écrits par quatre poètes séparés par le temps et l’espace.»


Printemps Carougeois

Carouge Mars, 1999

Commanditaire : Ville de Carouge

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